When the Old World Falls Away and the New Hasn’t Yet Arrived
A reflection on life in the sacred in-between — the losses, the loneliness, and the small practices that help me hold uncertainty with care.
Since the Covid-19 pandemic, my life has shifted in ways I never expected. In 2021, I sank into a deep depression and burnout after years of emotional abuse and trauma — from family, from workplaces, and even from strangers. The weight was too heavy to carry, and I finally woke up to the painful truth: part of what was fueling my depression and anxiety was the very people I kept allowing into my life.
In 2022, I walked away from the remaining family members who continued the cycle of harm. It was one of the hardest choices I’ve ever made — and one of the most necessary. Then, in 2023, I was laid off after 17 years of loyal service by the same people who had mistreated me at work. Since then, finding my footing has been difficult. I long for purpose, but I cannot return to the old environments that drained me.
Through it all, I realize I lost myself. For years I lived under what others imposed on me — expectations, judgments, demands — and that slow erasure left me unsure who I am beneath those layers. Adding to the weight of it all is the stark reality that I have no one to lean on: no family member to talk with, to call when I need support, or to share how I feel. That literal loneliness shapes everything; trust must be rebuilt from the ground up, within myself.
I often feel like I’m stuck in the in-between — no longer who I was, but not yet sure who I am becoming.
Finding Support (and Triggers) Along the Way
To help me through this time, I’ve joined communities and followed guides who inspire me: Jason Shurka (UNIFYDTV, UNIFYDHealing), Jake Whan (Foundations of Ascension), Jason Stephenson, Christopher August (Beats and Breath), Philippe Andrew (Abundance Alchemist).
Their teachings and practices bring comfort, but they can also stir something deep in me. Often, I feel supported in the moment — only to find that afterward, my mind goes into overdrive, anxiety rises, and old wounds get triggered.
At first, this felt like failure. But I’ve come to see that this is part of the healing journey. The body remembers. Trauma teaches the nervous system to stay on guard, even when the mind knows it’s safe. Healing work can open us up to light, but it can also stir shadows that still need our attention.
If this happens to you too, please know: you are not doing it wrong. It’s simply your body asking for care.
The Sacred In-Between
This liminal space — between the life that has fallen away and the one not yet born — is uncomfortable. It feels uncertain, confusing, even hopeless at times. But it is also sacred.
In many spiritual traditions, this space is known as the void, the dark night, or the cocoon. It is where the old self dissolves and something new gestates. It is not emptiness — it is becoming.
My Gentle Integration Routine
One thing that helps me is creating a soft routine for moments when anxiety or overthinking takes over, especially after spiritual practices. I share it here in case it may help you too:
Pause & Acknowledge
Say to yourself: “I just experienced something meaningful (or triggering). I give myself permission to slow down and let it settle.”Ground the Body
Feet flat on the floor. Toes wiggling. Hands pressing together or holding a soft object. A reminder: I am here, I am safe.Soothing Breath
Inhale through the nose for a count of 4, hold gently for a moment, then exhale slowly through the mouth for a count of 6. Repeat 3–5 times, letting each exhale soften the body.Anchor with Words
Say out loud or write in a journal one or two of these affirmations:“I am safe in this moment.”
“It’s okay for my body to take its time to feel calm.”
“I am learning, I am healing, I am enough.”
“This moment does not define me — I am becoming.”
Closing Ritual
Choose one simple action that signals completion:A candle lit and blown out with gratitude.
A sip of tea.
A few moments outside, feeling the air on your face.
A gentle song or sound bowl track until you feel more grounded.
This practice doesn’t erase the triggers, but it gives them a container. It helps me not feel lost in the spiral.
Becoming, Together
I don’t yet know exactly where my path will lead. What I do know is this: the longing I feel — for freedom, for purpose, for a life not defined by abuse or burnout — is my compass.
If you, too, feel caught in the in-between, know that you are not alone. This space is sacred. It may feel like nothing is happening, but quietly, deeply, you are becoming.
Even in the void, the new self is already forming.
With kindness, always — until the next unfolding.
— Sandra
Quand l’ancien monde s’effondre et que le nouveau n’est pas encore arrivé
Une réflexion sur la vie dans l’entre-deux sacré — les pertes, la solitude et les petites pratiques qui m’aident à accueillir l’incertitude avec douceur.
Depuis la pandémie de la Covid-19, ma vie a changé d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. En 2021, je suis tombée dans une profonde dépression et un épuisement après des années d’abus émotionnels et de traumatismes — de la part de ma famille, de mes lieux de travail et même d’inconnus. Le poids était devenu trop lourd à porter, et j’ai finalement pris conscience de la douloureuse vérité : une partie de ma dépression et de mon anxiété venait des personnes que je laissais encore entrer dans ma vie.
En 2022, j’ai pris la décision de couper les liens avec les membres de ma famille qui continuaient ce cycle de souffrance. C’était l’un des choix les plus difficiles de ma vie — et l’un des plus nécessaires. Puis, en 2023, j’ai été licenciée, après 17 ans de service loyal, par les mêmes personnes qui m’avaient maltraitée au travail. Depuis, il m’est difficile de retrouver un équilibre. J’aspire à un but, mais je ne peux pas revenir dans les environnements toxiques qui m’ont vidée de mon énergie.
À travers tout cela, j’ai réalisé que je m’étais perdue. Pendant des années, j’ai vécu sous ce que les autres projetaient sur moi — leurs attentes, leurs jugements, leurs exigences. Cette lente érosion de moi-même m’a laissée incertaine de qui je suis au fond. À cela s’ajoute une réalité douloureuse : je n’ai personne sur qui m’appuyer. Aucun membre de ma famille à qui parler, personne à qui téléphoner lorsque j’ai besoin de soutien, personne avec qui partager ce que je ressens. Cette solitude, bien réelle, colore tout; la confiance doit se reconstruire, pas à pas, en moi-même.
Je me sens souvent coincée dans cet entre-deux — je ne suis plus celle que j’étais, mais je ne sais pas encore qui je deviens.
Trouver du soutien (et affronter les déclencheurs)
Pour m’accompagner dans cette traversée, j’ai rejoint des communautés et suivi des guides qui m’inspirent : Jason Shurka (UNIFYDTV, UNIFYDHealing), Jake Whan (Foundations of Ascension), Jason Stephenson, Christopher August (Beats and Breath), Philippe Andrew (Abundance Alchemist).
Leurs enseignements et pratiques m’apportent du réconfort, mais ils réveillent aussi quelque chose de profond en moi. Souvent, je me sens soutenue sur le moment — pour découvrir ensuite que mon esprit s’emballe, que l’anxiété monte et que d’anciennes blessures se réveillent.
Au début, j’y voyais un échec. Mais j’ai fini par comprendre que cela faisait partie du processus de guérison. Le corps se souvient. Le traumatisme apprend au système nerveux à rester en alerte, même lorsque l’esprit sait qu’il est en sécurité. Le travail spirituel peut nous ouvrir à la lumière, mais il peut aussi remuer les ombres qui demandent encore notre attention.
Si cela vous arrive aussi, sachez ceci : vous ne vous trompez pas. C’est simplement votre corps qui demande à être écouté et apaisé.
Le sacré de l’entre-deux
Cet espace liminal — entre la vie qui s’est effondrée et celle qui n’est pas encore née — est inconfortable. Il est incertain, déroutant, parfois désespérant. Mais il est aussi sacré.
Dans de nombreuses traditions spirituelles, on appelle cela le vide, la nuit obscure, ou le cocon. C’est là où l’ancien moi se dissout et où quelque chose de nouveau prend forme. Ce n’est pas le néant — c’est un devenir.
Ma douce routine d’intégration
Une chose qui m’aide est de créer une routine apaisante pour les moments où l’anxiété ou le trop-plein de pensées prennent le dessus, surtout après une pratique spirituelle. Je la partage ici, au cas où elle pourrait aussi vous aider :
Pause et reconnaissance
Dites-vous : « Je viens de vivre quelque chose de significatif (ou de déclenchant). Je m’autorise à ralentir et à laisser les choses se déposer. »Ancrer le corps
Pieds bien posés au sol. Orteils qui bougent. Mains pressées l’une contre l’autre ou serrant un objet doux. Un rappel : Je suis ici, je suis en sécurité.Respiration apaisante
Inspirez par le nez en comptant jusqu’à 4, retenez doucement un instant, puis expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à 6. Répétez 3 à 5 fois, en laissant chaque expiration détendre davantage le corps.Ancrer avec des mots
Dites à voix haute ou écrivez dans un journal une ou deux de ces affirmations :« Je suis en sécurité en ce moment. »
« Mon corps a le droit de prendre son temps pour se calmer. »
« J’apprends, je guéris, je suis suffisante. »
« Ce moment ne me définit pas — je suis en devenir. »
Rituel de clôture
Choisissez une action simple qui marque la fin du moment :« Je suis en sécurité en ce moment. »
« Mon corps a le droit de prendre son temps pour se calmer. »
« J’apprends, je guéris, je suis suffisante. »
« Ce moment ne me définit pas — je suis en devenir. »
Cette pratique n’efface pas les déclencheurs, mais elle leur donne un contenant. Elle m’aide à ne pas me perdre dans la spirale.
Devenir, ensemble
Je ne sais pas encore exactement où mon chemin me mènera. Ce que je sais, c’est que le désir que je ressens — de liberté, de sens, d’une vie qui ne soit plus définie par l’abus ou l’épuisement — est ma boussole.
Si vous aussi, vous vous sentez pris dans l’entre-deux, sachez que vous n’êtes pas seule. Cet espace est sacré. Il peut sembler que rien ne se passe, mais en silence, en profondeur, vous êtes en train de devenir.
Même dans le vide, le nouveau soi est déjà en train de se former.
Avec gentillesse, toujours — jusqu’au prochain déploiement.
— Sandra

