The Pause That Brought Me Home
Sometimes stopping is the first step toward truly finding yourself.
Sometimes the most important journeys don’t take us across oceans or cities, but inward — to the quiet rooms of our own hearts. This pause wasn’t planned, but it has been the most sacred detour of my life.
I used to think healing would look like a straight road — step one, step two, step three, and voilà, you’re “better.” But that’s not how it’s been for me. My pause came when I least expected it, at a time when I felt I had to keep going, keep showing up, keep pretending I was okay.
And then, life said: Stop.
At first, I didn’t know what to do with the stillness. Stopping felt like failing. It felt like I had stepped off the path while everyone else was still running ahead. But once the noise quieted, something inside me began to surface — emotions I didn’t even know I had buried.
Grief. Anger. Loneliness.
All the feelings I had been told were “too much.”
All the feelings I didn’t think I was allowed to feel.
This season has been one of the hardest and most isolating of my life. Healing hasn’t been quick, and it hasn’t been neat. Some days I still feel completely lost, like I’m fumbling around in the dark, trying to find my true purpose — not the one others expected of me, but the one that feels real.
And I’ll be honest: fear and doubt are constant companions. So is the voice that whispers I’m not enough.
But little by little, I am learning to stay. To sit with the discomfort instead of running from it. To let myself feel what I was never given space to feel before.
I’m not “there” yet — not fully softer, braver, or trusting. It’s still very much a work in progress. But even in this messy middle, I can sense something shifting.
This pause is teaching me that my worth isn’t measured by how much I do, but by simply being here, alive, breathing. It’s teaching me that even the detours, the heartbreaks, the long nights — they are part of the way home.
And maybe, if you’re in your own pause right now, you can hold onto this too: you’re not falling behind. You are not broken for needing time. You are not wrong for feeling everything you feel.
We are allowed to take the long way home.
I’d love to hear from you. Have you ever been in a season where life asked you to pause — even when you didn’t want to? What did it teach you about yourself? Feel free to share in the comments — your words might be exactly what someone else needs to hear today.
With kindness, always — until the next unfolding.
— Sandra
La Pause Qui M’a Ramenée Chez Moi
(Français)
Parfois, les voyages les plus importants ne nous emmènent pas à travers des océans ou des villes, mais à l’intérieur — dans les pièces silencieuses de notre propre cœur. Cette pause n’était pas prévue, mais elle a été le détour le plus sacré de ma vie.
J’ai longtemps cru que la guérison suivrait un chemin droit — étape un, étape deux, étape trois, et voilà, tout va mieux. Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé pour moi. Ma pause est arrivée au moment où je m’y attendais le moins, à une période où je sentais que je devais continuer à avancer, continuer à être présente, continuer à faire semblant que tout allait bien.
Puis la vie m’a dit : Arrête.
Au début, je ne savais pas quoi faire de ce silence. M’arrêter, c’était comme échouer. J’avais l’impression d’avoir quitté le chemin pendant que tout le monde continuait de courir devant moi. Mais lorsque le bruit s’est enfin calmé, quelque chose en moi a commencé à remonter à la surface — des émotions que je ne savais même pas avoir enfouies.
La tristesse. La colère. La solitude.
Toutes ces émotions que l’on m’avait dit être “trop.”
Toutes ces émotions que je croyais ne pas avoir le droit de ressentir.
Cette période a été l’une des plus difficiles et des plus solitaires de ma vie. La guérison n’a pas été rapide ni ordonnée. Certains jours, je me sens encore complètement perdue, comme si je tâtonnais dans le noir, essayant de trouver mon véritable but — pas celui que les autres attendaient de moi, mais celui qui résonne vraiment.
Et pour être honnête : la peur et le doute sont des compagnons constants. Tout comme cette voix qui murmure que je ne suis pas à la hauteur.
Mais petit à petit, j’apprends à rester. À m’asseoir dans l’inconfort plutôt que de le fuir. À me permettre de ressentir ce que je n’avais jamais eu le droit de ressentir avant.
Je ne suis pas encore “arrivée” — pas encore tout à fait plus douce, plus courageuse ou confiante. C’est encore un processus en cours. Mais même au milieu de ce chaos, je sens que quelque chose commence à changer.
Cette pause m’apprend que ma valeur ne se mesure pas à tout ce que je fais, mais simplement au fait d’être ici, vivante, en train de respirer. Elle m’apprend que même les détours, les chagrins, les longues nuits — font partie du chemin du retour.
Et peut-être que si toi aussi tu traverses une pause en ce moment, tu peux retenir ceci : tu n’es pas en retard. Tu n’es pas brisé(e) parce que tu as besoin de temps. Tu n’as pas tort de ressentir tout ce que tu ressens.
Nous avons le droit de prendre le long chemin pour rentrer chez nous.
J’aimerais te lire. As-tu déjà vécu une période où la vie t’a demandé de faire une pause — même si tu ne le voulais pas ? Qu’est-ce que cela t’a appris sur toi-même ? Partage ton expérience dans les commentaires — tes mots pourraient être exactement ce dont quelqu’un d’autre a besoin aujourd’hui.
Avec bienveillance, toujours — jusqu’au prochain déploiement.
— Sandra


